« Et en 1871, dans Paris assiégé, lorsque le peuple veut faire un effort suprême pour résister à l’envahisseur, que réclame-t-il ? — Le rationnement ! » Pierre Kropotkine, 1887
Les penseurs de la décroissance se reconnaissent dans la thèse centrale d’une finitude des ressources naturelles, imposant des limites à la croissance. On retrouve également cette finitude matérielle chez Nicholas Georgescu-Roegen, qui insiste sur la dégradation inéluctable de la quantité d’énergie utile, du fait de la loi thermodynamique de l’entropie.
C’est dans cette perspective que l’on peut comprendre le regain d’intérêt, ces dernières années, pour des formes de rationnement de l’énergie.